Quand surgit l’envie d’un autre soir, combien encore
Il ouvrit, sourit, une autre porte, encore
Quand vient le songe, tu sauras le jour
Quand vient le songe, tu sauras le jour
Quand l’autre ouvre l’âme de tes oublis, si vite
Elle plonge dans ton miroir, et puis son corps te lie
Quand vient le songe, tu sauras le jour
Quand vient le songe, tu sauras le jour
Quand monte la peur de l’autre, tu seras à moi
Et si, après cette aube, il est déjà, encore, le noir
Quand vient le songe, tu sauras le jour
Moissonner à l’hiver de la gaité
La discorde est pour les jours de fierté
Incertaines sont l’époque et les peurs
L’encre coule et durs sont les labeurs
Je lui offrirai un compagnon
Je donnerai des plantes à mon poisson
Le plancher craque et le seau est percé
La vie passe si vite et tu n’as rien fait
Ecaillez cet être sans ambition,
Sans avenir et sans situation,
Un mensonge, une petite trahison,
Je donnerai des plantes à mon poisson
Dans ce bocal où tournent
l’ennui et les peurs
Nous irons au loin
pêcher les espoirs
Valet dame, le roi a échoué
On a retrouvé le fou noyé
L’amour et l’argent sont éphémères
L’eau du bocal a rejoint la mer
Vieil adage ou joie de la raison,
Je donnerai des plantes à mon poisson